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Le comité de rédaction de la RASP a mis en place depuis le 1er janvier 2019 la politique de CONTINUOUS PUBLISHING, avec les caractéristiques suivantes: - 2 (deux) volumes par an. Chaque article approuvé est publié immédiatement, sans avoir à attendre une édition. Ce changement est basé sur de solides raisons techniques et stratégiques et suit les meilleures pratiques internationales.

  • NECROLOGIE

    2022-05-05

    La RASP a appris avec une grande consternation et une vive émotion la triste nouvelle du décès du Dr Pakuy Pierre MOUNKORO, décès survenu ce 28 février 2022 à Bamako.

    Il était psychiatre,  praticien hospitalier du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) du Point G de Bamako, chef du service de psychiatrie dudit CHU, Maitre-assistant à la Faculté de Médecine d’Odontostomatologie (FMOS)  du Mali et de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (Mali).

    Il a été auparavant chef du Centre Régional de Recherche en Médecine Traditionnelle (CRMT) de Bandiagara de l’ex Institut National de Recherche en Santé Publique (devenu Institut National de Santé Publique). 

     Dr Pakuy Pierre Mounkoro était également membre du comité de lecture de la Revue Africaine des Sciences Sociales et de la Santé Publique. 

    En cette triste et douloureuse circonstance, la RASP présente ses condoléances les plus attristées à la famille de l’illustre disparu. Que son âme repose en paix et que la terre lui soit légère.

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  • Hommage à Nianguiry Kanté, décédé le 13 septembre 2021

    2021-09-15

    Ce fut à Maastricht, en 1998, une réunion de dénommés "experts" de la CEE  autour de la question de la santé mentale dans les pays en voie de développements. J’y rencontrai Nianguiry pour la première fois. On parlerait aujourd’hui des infortunes de la folie dans les pays extra européens mais c’est presque une autre histoire .

    L’ami Kanté, avec ce qu’il faut de distance rieuse  et avisée,  sut se rendre infiniment présent dans tous les débats il a tout de suite gagné mon estime.

    Il avait pour le Mali et la santé publique des projets, ce qui est bien, des convictions, ce qui est nécessaire, et un sens éminent de l’alliance des projets et des convictions ce qui autant indispensable que rare.

    Allions-nous nous perdre de vue ? Je le redoutais, il n’en fut rien.

    Expédié en mission à Bamako par mon indéfectible ami, Xavier Emmanuelli et pour le compte du Samu Social international, j’allais à Bamako définir puis mettre en place un dispositif d’accueil d’urgence des mineurs les plus en périls dans la vie en rue.

    Avec le professeur Baba Koumaré, Nianguiry Kanté, ingénieur de recherche à l’Institut de la Santé Publique fut un de mes interlocuteurs les plus disponibles et les plus fiables. Les prémices de notre douce et constante amitié s’en virent alors renforcés. Nous étions dans la joie résolue d’un accord sur les principes de l’action sociale en faveur des plus démunis et des opprimés. La question sanitaire insiste, les enfants, les personnes âgés,  les enfants errants,  et les femmes en rupture de ban sont les plus vulnérables, Vers ces personnes s’il faut aller, il faut d’abord  les écouter pour agir en raison.

    Des convergences de vue existaient et se dessinaient des synergies d’action.

    Dans le creuset de l’exigence scientifique, dans le souci de la justice sanitaire,  et avivés par le doux aiguillon de l’amitié, un projet hasardeux, comme la plupart des projets promis à un joyeux développement, vit le jour. Celui de fonder et de faire fonctionner une revue africaine centrée sur la question de la santé dans ses aspects sociaux, collectifs, culturels, dans ses liens avec les  irruptions de la modernité, dans sa consistance clinique aussi.

    Nianguiry Kanté, que vite rejoignirent ses amis et partenaires maliens, et moi-même, jetions alors les bases de la Revue africains des  sciences sociales et de la santé publique dont je suis toujours co-rédacteur en chef

    Cette revue est promise à un long avenir, connue dans tout le bassin de l’Afrique de l’Ouest et au-delà, elle est le fait de tisseurs de liens, généreux et intelligents.

    Je ne peux terminer sans rendre hommage à sa générosité, sa probité, son envie féconde que les hommes de bonne volonté et de bon sens puissent faire œuvre ensemble. Nianguiry a réussi ce défi  dans une   dynamique pragmatique et éthique nécessaire.

    Un mot enfin, davantage personnel, Nianguiry Kanté fut un homme intègre, clairvoyant et fidèle. Il pouvait  toujours compter sur moi et ce fut bien réciproque . Je salue sa famille avec reconnaissance ; j’étais heureux de rencontrer son épouse et ses enfants, dans le doux climat de la confiance et de l’amitié. Notre peine est immense.

    Olivier Douville

    Corédacteur en chef de la Revue Africaine des Sciences Sociales et de la Santé

    Paris, ce 13 septembre 2021

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  • Conférence internationale sur la santé mentale et les besoins psychosociaux dans les pays francophones d’Afrique subsaharienne

    2021-04-29

    Les 14 et 15 juin 2021, le Groupe de Travail sur la Santé Mentale de Be-cause health organise une conférence internationale virtuelle ‘Voix de la Santé mentale en Afrique’ sur les pratiques et les défis rencontrées dans les pays francophones d’Afrique au sud du Sahara.
    Pendant deux demi-journées, des intervenants dans le champ de la santé mentale, des associations d’usagers et des personnes chargées de l’organisation des soins de santé contribueront aux différentes séances.

    Cette conférence vise à offrir un espace où des personnes impliquées dans ce champ d’interventions pourront échanger leurs expériences et réfléchir à des enjeux communs.

    Il ne s’agira pas d’une série de présentations scientifiques mais d’un espace de partage et de réflexion au service des acteurs « du terrain ».
    L’organisation de la conférence sur une plateforme virtuelle crée une occasion unique de rassembler des personnes de différents pays, notamment du Bénin, du Burundi, de la Guinée, du Mali, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Rwanda, de la République Centrafricaine, du Cameroun et du Tchad.

    Un mélange de présentations d’une quinzaine de minutes, plus pratiques que conceptuelles, , d’échanges et de tables rondes permettra de mettre en valeur des pratiques vécues sur le terrain par les acteurs eux-mêmes.

    Il sera question non seulement de pratiques cliniques, mais aussi d’organisation des soins et d’activités préventives au plus près possible des communautés. Chaque exposé donnera lieu à des échanges sur les défis qu’il soulève et les leçons qui peuvent en être tirées. Citons en particulier un questionnement sur les défis auxquels font face les enfants en situation de rue en termes de santé mentale, sur la gouvernance, ou encore sur les aspects organisationnels et cliniques liés à l’intégration des soins de santé mentale au sein des communautés.

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