Vol. 3 No 2 (2021): Juillet - Decembre 2021

Un héritage à perpétuer
La RASP a vu le jour en janvier 2010 à travers son premier numéro : le numéro 00. Nianguiry Kanté, initiateur et co-fondateur de la RASP, est décédé le 13 septembre 2021. Les multiples hommages et éloges à travers le monde et sur internet témoignent d'une vie bien vécue et d'une carrière qui a touché de nombreuses vies. En tant que sa maison « académique », la RASP publiera une collection d'hommages dans les prochains mois, sous la forme d'un colloque international et d’un numéro spécial. Son décès est également un moment pour réfléchir sur son parcours intellectuel.
Nianguiry Kanté avec son ami Olivier Douville voulaient que la RASP soit un fonds de documentation utile aux étudiants, aux enseignants, aux décideurs et aux chercheurs qui y trouvent un support de diffusion de leurs travaux. Les collègues diffusant leurs résultats de recherche dans la RASP sont en effet une preuve de ce fonds de documentation. En effet, La RASP dont les articles sont reconnus par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a permis à de nombreux chercheurs d’obtenir des avancements ou hiérarchisations au niveau du CAMES. La revue est également indexée dans BASE ( base de données académique d'indexation et d'archivage de Bielefeld University). Les articles publiés proviennent d’une vingtaine de pays d’Afrique, d’Europe, et d’Amérique. D’ailleurs, le présent numéro (Volume 3, numéro 2) contient 10 articles scientifiques d’auteurs venant du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et de la Suède.
Sous la direction du désormais Rédacteur en chef, Olivier Douville, en tant que Managing Editeur, j’ose espérer que cet héritage de Nianguiry Kanté continuera à servir de fonds de documentation et de vulgarisation des travaux scientifiques des enseignants chercheurs ! Ceci est notre devoir !
Enfin, nous souhaitons remercier les rapporteurs et rédacteurs pour leurs accompagnement et contributions à la qualité des articles et notes que nous publions. Bonne année 2022 !
Chères lectrices et chers lecteurs, nous restons attentifs à vos réactions.
La rédaction